Entrées et Sorties de mon MP3 - Avril 2009
Que de chamboulements dans mon lecteur MP3 ce mois-ci ! La faute à des vacances et des week-ends prolongés qui m'ont conduite à faire de longs trajets en musique.
Des vacances, enfin ! Comme vous avez pu le constater, je n'ai pas mis à profit ce temps pour écrire de nouveaux articles, et c'est bien dommage puisque je viens d'avoir la confirmation d'une nouvelle commande tout aussi importante que la dernière en date.
Revenons à nos moutons. J'imagine que vous trépignez d'impatience ! Quelles nouveautés ont gagné mon respect et avec lui le droit d'entrer dans mon lecteur ? Qui a dû céder sa place ? Tout d'abord, ce qui devait arriver arriva : presque tous les albums de 31 Knots ont disparu. Il ne reste plus aujourd'hui que The Curse of The Longest Day, qui n'est pas un album, d'ailleurs, mais un EP. Cependant, Man Becomes Me, extrait de The Days and Nights of Everything Anywhere est venu se ranger dans mon fouillis de titres sans queue ni tête. Le Eagles of Death Metal et le Coral sont eux aussi passés à la trappe, paix à leurs âmes.
Mais ne pleurez pas, chers lecteurs, car à leurs places respectives, on trouve entre autres aujourd'hui le nouveau Akron Family, parce qu'il le vaut bien. Il porte le nom de Set 'Em Wild, Set 'Em Free. On me dit dans l'oreillette qu'il ne sortirait que la semaine prochaine... Considérons donc que j'ai de la chance de pouvoir le diffuser dans mon autoradio ! Il mérite que je l'écoute encore un peu pour me faire une opinion définitive, mais je peux déjà sans trop m'avancer vous assurer que cet album mérite le détour, rien qu'à cause de ses deux premiers titres extrêmement riches, travaillés et originaux. A ne pas louper donc.

Deuxième à faire son entrée : le nouvel album de Les Claypool, Of Fungi and Foe, qui détonne lui aussi. Assez expérimental et relativement instrumental, il a su me séduire grâce à sa diversité, ses liens évidents avec la musique de Tom Waits que je vénère et son rythme impeccable. Cependant, je ne présumerais pas trop de sa durée de survie dans mon lecteur, puisque j'ai l'impression qu'il est susceptible de me lasser assez rapidement. En réalité, j'ai remarqué qu'il n'est tout simplement pas très agréable à écouter en voiture ni dans les transports... Cela n'enlève toutefois rien à sa qualité et je vous invite à le découvrir dès que vous en aurez l'occasion.
La troisième entrée du mois est celle d'Oxmo Puccino. Un reportage consacré à son nouvel album Larmes de Paix sur France Inter, accompagné d'un extrait assez génial de ce dernier, m'a convaincue qu'il fallait que je prenne des nouvelles de ce cher vieux Oxmo. Bon, je ne l'écoute pas tous les jours, mais j'avoue que j'arrive encore parfois à y trouver mon compte, notamment avec l'excellent 365 jours ou Tirer des traits. Un phrasé toujours très caractéristique, une voix grave fort agréable et apaisante, des textes intelligents sans être intellos, des duos à la pelle (notamment Sly Johnson de Saïan Supa Crew ou encore Olivia Ruiz) : le tout plait assez à mes oreilles mais je pense qu'il risque dès le mois prochain de ne rester de ce disque que quelques titres au sein du reste de mon Vrac.
Roses Kings Castles (dont j'ai déjà parlé ici) et Grace/Wastelands sont aussi venus rejoindre la playlist. J'ai déjà tout dit du premier, je réserve peut-être un article pour le second, ça reste à voir, mais une chose est certaine : au jour d'aujourd'hui, celui que j'écoute le plus souvent des deux est bel et bien l'album d'Adam, et non celui de Pete.
Enfin, la dernière à avoir fait son entrée dans mon MP3 est PJ Harvey avec son vieux complice John Parish et "leur" album A Woman a Man Walked By. Que dire de celui-ci ? Rapidement, aucun doute sur le fait que c'est du PJ Harvey, c'est même du condensé de PJ. Une sorte de patchwork. Il y a certains titres que j'aime beaucoup, d'autres moins, je dois encore un peu l'apprivoiser pour en dire plus. Ce qui est sûr, c'est que ce n'est pas son meilleur album, mais il me semble jusqu'à maintenant que ce n'est pas non plus le pire ! Pour vous faire un avis, la vérité doit être quelque part entre ici et là.
(Deezer ayant les ennuis que vous savez, je renonce à vous faire une playlist).