Vive les Bretons - Et Thomas Fersen en particulier

Publié le par Cissie Blues

J'ai failli passer à côté d'une culture musicale assez variée en raison d'une éducation à ce niveau disons, plutôt limitée. Chez moi comme dans la voiture familiale, on n'entendait toujours que Cornemuses et Binious, en passant par la Flûte irlandaise. Mon tout premier concert (après Dorothée en 1989) fut donc logiquement un concert de Tri Yann et mon premier festival, le Festival Interceltique de Lorient.

J'ai passé de nombreuses années, après ça, à rejeter en bloc toute sonorité celtique, et soit par nostalgie, soit
par amour profond de ma Bretagne, j'y reviens aujourd'hui parfois.

Bref, voilà ce qui m'a fait découvrir et aimer Thomas Fersen. Les références omniprésentes à la Bretagne dans les chansons comme "Saint-Jean-du-Doigt" ou plus récemment "Je n'ai pas la gale" me rappellent des tas de souvenirs, certes, mais ce n'est pas tout ce qui fait le charme de cet artiste pour le moins fantaisiste.

Parmi les thèmes omniprésents de ses chansons, on trouve avant tout les animaux. On s'en aperçoit immédiatement en observant les titres et les pochettes de ses différents albums : "Le bal des oiseaux", "Les ronds de carottes" (où il pose avec un lapin blanc), le "Jour du poisson" (avec un poisson dans la poche de sa veste) ou la "pièce montée des grads jours" (avec une tête de cochon). Ensuite, on retrouve pêle-mêle dans ses différents titres des chauves-souris, des reptiles, un cheval, un chien, des chats, des papillons, une blatte, un lion...

Bref, Thomas Fersen, aime se la jouer La Fontaine des temps modernes.

S'il utilise souvent ces petites bêtes pour singer les comportements amoureux de ses congénères humains, la folie est également l'un de ses thèmes de prédilection. Ainsi, dans "Je n'ai pas la gale" il évoque une vieille femme effrayante et qui a l'air de ne plus avoir toute sa tête, et dans "Hyacinthe", un personnage tout aussi inquiétant avec lequel on aurait peur de prendre l'ascenseur. "Monsieur" est quant à lui un voisin charmant qui assassine quand vient la nuit et qu'il a le "cafard", et "Maudie", elle, est clairement "folle". 

 

 

Malgré tous les artifices qu'il utilise, on arrive assez bien à cerner Thomas Fersen et c'est quelqu'un de très attachant.

Il a sorti dernièrement un album best-of avec des reprises de ses titres au ukulélé et un inédit. Il a également démarré la tournée liée à cet album.

Je n'ai pas encore pu le voir et je n'ai pas même acquis cet album pour le moment. La dernière fois que je l'ai vu, c'était à Solidays en 2006 et j'ai été charmée par son charisme et l'ambiance très festive de ce concert.

Je vous laisse avec un clip magnifique de la chanson "Deux Pieds". Je serai absente quelques jours, mais je reviens bientôt, c'est promis.


Publié dans Ma Musique & Moi

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C
Eh, d'abord, c'est Jethro Tull. Et ça m'étonnerait qu'on l'ait beaucoup entendu dans les années 80...
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M
ce n'etait pas le festival de Lorient mais de Quimper!On me rajoute à l'oreille que Neil Young, Leonard Cohen et Jet Rothul ne sont pas celtes et ne jouent pas de cornemuse.<br /> La sono de la voiture familiale n'aurait jamais supporte Dorothee.....<br /> KENAVO
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P
Salut<br /> <br /> Bon là j'adore!!! Evidemment c'est un (bon) artiste français, des textes travaillés, une ambiance cool, enfin qui me plait. Ca reste dans la tête, mais on n'a pas envie que ça parte. Bref c'est un mélange qui fait que j'aime; Et pourtant, je ne connais pas tout!!! Mais bon un jour que je serai milliardaire, que j'aurai une deuxième vie supplémentaire, j'écouterai tout ce dont j'ai envie!!!<br /> <br /> Aller profite bien.<br /> <br /> A plus
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